De l’Estaque à Callelongue, la façade balnéaire de Marseille s’étire sur une longue bande littorale hétérogène en termes de substrat, d’aménagement, d’usages et de pratiques. Cet espace côtier, entre mer et ville, est plus que jamais sollicité ces dernières années, notamment en raison de l’engouement touristique qui va grandissant et qui rappelle à la ville son caractère balnéaire.
Evènements, baignades, activités sportives et culturelles dessinent de nouvelles relations entre la ville dense et son littoral. De nouveaux lieux de baignade « informels » apparaissent à côté des anciens bains de mer et des grandes plages publiques dans un contexte de massification de la fréquentation. A l’heure de l’expérience éphémère et de l’urbanisme tactique, comment accompagner ce désir des Marseillais et des visiteurs de profiter de cet atout incomparable que constitue un littoral balnéaire urbain, désir qui ne doit pas cependant opposer aménités et préservations ?