Le réseau des cinq agences d’urbanisme de la région (AGAM, AUPA, AURAV, audat.var, et AUA) vous propose une lecture actualisée des dynamiques territoriales sur la base des données de réexpédition de courrier de La Poste qui constituent une source fiable pour observer les migrations résidentielles.

La crise sanitaire, couplée à une évolution rapide des modes de vie et à la montée en puissance du télétravail, a impacté les stratégies résidentielles. Même si le phénomène d’exode urbain si souvent décrit par la presse dans les premiers mois de la pandémie n’a pas eu lieu, des signaux faibles interrogent. Multiples, ils témoignent d’une évolution profonde des modes de vie. Les critères de choix résidentiels et les modes d’habiter changent (double résidence, pièce supplémentaire, extérieur…). Les formes de travail, jusqu’alors marginales, sont de plus en plus
plébiscitées (télétravail, évolution des attentes des salariés, indépendance et flexibilité …). Les arbitrages des ménages entre la distance, ses désagréments et la qualité de vie sont profondément revus.
Quels sont les impacts de ces tendances émergentes sur les choix résidentiels des ménages ? Indépendamment d’une attractivité renouvelée de la région qui semble se dessiner depuis 2021, quels sont les territoires les plus concernés ? Les grandes villes de la région (Aix, Marseille, Nice, Toulon et Avignon) bénéficient-elles de cette attractivité post-covid ? A contrario, la périurbanisation est-elle encore d’actualité ? Enfin, assiste-t-on à un retour en grâce des territoires ruraux (Alpes-de-Haute-Provence et Hautes-Alpes notamment) ?