Crédits – Agam
Habitat
Ville de Marseille, suivi des logements réalisés en 2016
La façon dont la ville se construit s’est transformée depuis dix ans. En témoigne l’évolution de la géographie de la production, de plus en plus imbriquée au tissu existant. Par ailleurs, la part de la production de pavillonnaire n’a cessé de diminuer depuis 2006. Elle se situe aux alentours de 2 % de la production, contre 15 % en moyenne entre 1995 et 2006 (hors diffus).
En même temps, la taille moyenne des programmes est à la hausse avec plus de 56 logements par programme en moyenne depuis 2014 contre 44 entre 2008 et 2016. La nature du foncier mobilisé est, elle aussi, en mutation. Si la majeure partie de la production se fait sur des terrains « nus », le recours à la démolition − reconstruction s’accroît notamment en tissu pavillonnaire.